L'empreinte du mal

L'empreinte du mal
Synopsis

Dans ce monde imaginé par Aya Kanno, la république militaire de Galley règne en maîtresse incontestée sur la surface du globe : liberté réduite, tyrannie intellectuelle, persécution, plus aucune poche de résistance n'a le courage ni les moyens de résister. C'est dans cet univers qu'évolue Zen, un tueur à gages froid et solitaire. Assassin, braqueur de banques, il ne recule devant rien ni personne. Pas plus qu'il n'aime ou n'apprécie le genre humain. Il est mauvais et l'a toujours été. Et malgré ses souvenirs perdus, il sait que le mal fait partie de lui. Pourtant, son passé (qu'il a lui-même oublié) ne risque-t-il pas de le rattraper ?

Mon avis

Wow ! Le shôjo au meilleur de sa forme, vive le shôjo \°/
Alors tout d'abord, la première chose qui claque dans ce manga (bon OK, c'est la couverture, mais après), c'est l'incroyable charisme du personnage principal, Zen ! D'une certaine façon il porte bien son nom celui-là, il est juste complètement inexpressif et il s'affole jamais. Ses activités : tuer, trahir, assassiner, s'infiltrer, abattre, tirer au revolver, kidnapper des gens, toujours avec un sang-froid unique et une rapidité de réflexion grâce à laquelle il s'adapte immédiatement à n'importe quelle situation même les plus imprévues, pour en tirer profit le mieux possible. Et il va de soit que son profit c'est son petit confort personnel ^-^, et encore on peut même pas dire qu'il le fasse véritablement pour son bien-être étant donné qu'en réalité, il ne fait qu'obéir à une mystérieuse impulsion qui lui est implantée dans le crâne depuis son réveil en tant qu'amnésique, et qui apparemment semble même prendre le contrôle de ses actes dans certaines situations... Ce qui va le pousser à examiner de plus près la question car s'il se moque de son passé, il est hors de question par contre qu'il ne soit pas le maître de lui-même ! Pour finir il est super beau gosse, ce qui ne gâche rien ^w^...
Le premier chapitre est une sorte de prologue, quant au deuxième il semble de prime abord posséder une intrigue assez indépendante ce qui prend déjà une bonne partie du manga. J'avais peur qu'il mette du temps à démarrer en proposant d'abord des histoires courtes avant de se lancer dans le vif du sujet, mais en fait ce n'est pas totalement le cas, car les chapitres suivants enchaînent bel et bien directement sur la fin du second. Cependant ce n'est que dans le troisième chapitre qu'intervient le deuxième protagoniste principal ce qui fait qu'il y a quand même un petit côté un peu haché, mais étant donné que le tout est bien relié ce n'est pas un véritable problème. La fin du premier tome laisse entendre que le second sera encore plus dantesque car il conservera sans doute cette ambiance délicieusement noire tout en accordant enfin au manga un suivi plus linéaire.
Ces temps-ci, les shôjo courts semblent fleurir chez tous les éditeurs (Soleil, Delcourt et Tonkam notamment). Pour mon plus grand bonheur hihi ; pour celui-là en tout cas j'aurais bien apprécié qu'il soit plus long car c'est totalement mon genre. Les amatrices d'hémoglobines et de surhommes n'ont pas besoin d'hésiter ^-^.

Note : 9/10
Mangaka : Aya Kanno

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