Synopsis
Kairi est une lycéenne de 17 ans Chiba près de Tokyo. Alors qu'elle fête l'anniversaire de son petit ami Shin, ses parents trouvent la mort dans un accident de voiture. Commence alors une vie semée d'embûches pour la jeune Kairi qui va devoir grandir plus vite que prévu.
Mon avis
Derrière un synopsis de prime abord simple et un manque d'action apparent, sans parler de l'étrangeté du graphisme auquel on finit pourtant par s'habituer, Kairi se révèle pourtant un manga d'une grande justesse et abordant sans en avoir l'air un nombre de thèmes assez impressionnant, non seulement par leur quantité cachée mais surtout par l'intensité et la crédibilité de leur traitement. Dès le premier tome, drame, automutilations, suicide et prostitution sont au rendez-vous, bientôt rejoints par la fugue, l'homosexualité face au rejet parental, sans oublier bien sûr l'amour et l'amitié qui sont plus présents que jamais et teintent l'oeuvre d'une nostalgie contribuant largement à atténuer l'oppression qu'auraient pu induire de tels sujets.
Bien que l'esprit diffère subtilement des vrais manga, Kairi reste une BD que j'apprécie beaucoup car objectivement elle regorge de qualités que beaucoup de vrais shôjo n'ont pas. Seul petit regret pour ma part : l'épaisseur des bonus de fins de volumes, ce qui est plutôt une bonne chose sauf que visuellement ils donnent vraiment l'impression que le manga est plus court, de plus ils n'ont souvient rien à voir avec celui-ci mais parlent plutôt de la vie au Japon ou autres (d'ailleurs leur lecture reste très intéressante et instructive, mais ce sont quand même des bonus de fins de volumes alors j'apprécierais davantage de commentaires du type "Tel passage nous a posé tel problème..." ou "Nous aimons particulièrement ce personnage pour lequel nous nous sommes inspirées de...")
Note : 7/10
Auteurs : Audrey Diallo et Janina Görrissen
Disponible en français chez Les humanoïdes associés
Kairi est une lycéenne de 17 ans Chiba près de Tokyo. Alors qu'elle fête l'anniversaire de son petit ami Shin, ses parents trouvent la mort dans un accident de voiture. Commence alors une vie semée d'embûches pour la jeune Kairi qui va devoir grandir plus vite que prévu.
Mon avis
Derrière un synopsis de prime abord simple et un manque d'action apparent, sans parler de l'étrangeté du graphisme auquel on finit pourtant par s'habituer, Kairi se révèle pourtant un manga d'une grande justesse et abordant sans en avoir l'air un nombre de thèmes assez impressionnant, non seulement par leur quantité cachée mais surtout par l'intensité et la crédibilité de leur traitement. Dès le premier tome, drame, automutilations, suicide et prostitution sont au rendez-vous, bientôt rejoints par la fugue, l'homosexualité face au rejet parental, sans oublier bien sûr l'amour et l'amitié qui sont plus présents que jamais et teintent l'oeuvre d'une nostalgie contribuant largement à atténuer l'oppression qu'auraient pu induire de tels sujets.
Bien que l'esprit diffère subtilement des vrais manga, Kairi reste une BD que j'apprécie beaucoup car objectivement elle regorge de qualités que beaucoup de vrais shôjo n'ont pas. Seul petit regret pour ma part : l'épaisseur des bonus de fins de volumes, ce qui est plutôt une bonne chose sauf que visuellement ils donnent vraiment l'impression que le manga est plus court, de plus ils n'ont souvient rien à voir avec celui-ci mais parlent plutôt de la vie au Japon ou autres (d'ailleurs leur lecture reste très intéressante et instructive, mais ce sont quand même des bonus de fins de volumes alors j'apprécierais davantage de commentaires du type "Tel passage nous a posé tel problème..." ou "Nous aimons particulièrement ce personnage pour lequel nous nous sommes inspirées de...")
Note : 7/10
Auteurs : Audrey Diallo et Janina Görrissen
Disponible en français chez Les humanoïdes associés