Synopsis
Eijirô Saitô vient d'obtenir son diplôme de médecine de la célèbre université d'Eiroku. Toutefois afin de concrétiser ses connaissances théoriques et de trouver quelle spécialité il souhaite exercer, Eijirô doit faire un stage pratique dans les différents services du C.H.U (centre hospitalier universitaire) en tant qu'interne durant deux années.
Say hello to Black Jack : le parcours agité d'un jeune interne nouvellement admis dans l'un des hôpitaux les plus prestigieux du pays. Pétri d'idéaux et animé par une inébranlable foi en l'humanité, il va pourtant découvrir l'envers du décor : conditions de travail éprouvantes, salaires de misère, cynisme de la hiérarchie à l'égard des vies mises entre ses mains...
Mon avis
Chirurgie, médecine interne, réanimation néonatale, cancérologie, psychiatrie : tels sont les secteurs abordés, visités, démolis, par les 13 tomes de Say hello to Black Jack, un manga riche dont les qualités s'étalent à de multiples niveaux.
Tout d'abord, Say hello to Black Jack constitue une dénonciation acerbe du système médical japonais -et ne croyez surtout pas que ces pratiques se réduisent au Japon, ce serait de la naïveté ! Idéaliste et "pur", Saitô déchante rapidement quand il se trouve face à la réalité et notamment aux implications financières dirigeant la politique de l'hôpital, ainsi qu'à la mentalité de ses patrons, à l'impuissance de ses collègues...
Mais Saitô se trouve aussi confronté à ses patients et au monde extérieur. Comment leur révéler, ou leur cacher, la nature de leur maladie ? Comment répondre aux réactions parfois inattendues de leurs proches ? Comment gérer la presse et ses informations déformantes aux répercussions parfois désastreuses ? Pourquoi se battre contre la mort quand elle est inéluctable, pourquoi poursuivre les soins quand manifestement ils ne sont plus utiles ?
Dans chaque secteur, Say hello to Black Jack parvient toujours à pointer du doigt ce qui fait le plus mal, qu'il s'agisse d'état de santé -points de vue physiques et psychologiques- ou de politique de la hiérarchie. Mais c'est aussi un manga empreint d'humanisme et sachant analyser aux plus profond d'elle-même la nature des êtres vivants ; alors certes, c'est un manga dénonciateur et fort, mais aussi un hymne à la vie et au combat, et à ce titre, le tome 4 est particulièrement éloquent...
Say hello to Black Jack est un manga qui vous fera rire, pleurer, vibrer, et réfléchir. L'euthanasie, la dissimulation d'informations, l'arrêt des soins, autant de thèmes encore et toujours sujets à controverse et passés au crible par ce manga qui y apporte ses propres réponses, mais ne prétend aucunement détenir la vérité. Car au fond, nous sommes tous humains...
A noter que le succès retentissent de Say hello to Black Jack a provoqué au Japon un tel remous que le gouvernement a dû intervenir et modifier certaines lois des CHU, en ordonnant notamment une hausse du salaire des internes. C'est l'un des rares manga à pouvoir se vanter d'une réelle évolution de la société.
Say hello to Black Jack : le parcours agité d'un jeune interne nouvellement admis dans l'un des hôpitaux les plus prestigieux du pays. Pétri d'idéaux et animé par une inébranlable foi en l'humanité, il va pourtant découvrir l'envers du décor : conditions de travail éprouvantes, salaires de misère, cynisme de la hiérarchie à l'égard des vies mises entre ses mains...
Mon avis
Chirurgie, médecine interne, réanimation néonatale, cancérologie, psychiatrie : tels sont les secteurs abordés, visités, démolis, par les 13 tomes de Say hello to Black Jack, un manga riche dont les qualités s'étalent à de multiples niveaux.
Tout d'abord, Say hello to Black Jack constitue une dénonciation acerbe du système médical japonais -et ne croyez surtout pas que ces pratiques se réduisent au Japon, ce serait de la naïveté ! Idéaliste et "pur", Saitô déchante rapidement quand il se trouve face à la réalité et notamment aux implications financières dirigeant la politique de l'hôpital, ainsi qu'à la mentalité de ses patrons, à l'impuissance de ses collègues...
Mais Saitô se trouve aussi confronté à ses patients et au monde extérieur. Comment leur révéler, ou leur cacher, la nature de leur maladie ? Comment répondre aux réactions parfois inattendues de leurs proches ? Comment gérer la presse et ses informations déformantes aux répercussions parfois désastreuses ? Pourquoi se battre contre la mort quand elle est inéluctable, pourquoi poursuivre les soins quand manifestement ils ne sont plus utiles ?
Dans chaque secteur, Say hello to Black Jack parvient toujours à pointer du doigt ce qui fait le plus mal, qu'il s'agisse d'état de santé -points de vue physiques et psychologiques- ou de politique de la hiérarchie. Mais c'est aussi un manga empreint d'humanisme et sachant analyser aux plus profond d'elle-même la nature des êtres vivants ; alors certes, c'est un manga dénonciateur et fort, mais aussi un hymne à la vie et au combat, et à ce titre, le tome 4 est particulièrement éloquent...
Say hello to Black Jack est un manga qui vous fera rire, pleurer, vibrer, et réfléchir. L'euthanasie, la dissimulation d'informations, l'arrêt des soins, autant de thèmes encore et toujours sujets à controverse et passés au crible par ce manga qui y apporte ses propres réponses, mais ne prétend aucunement détenir la vérité. Car au fond, nous sommes tous humains...
A noter que le succès retentissent de Say hello to Black Jack a provoqué au Japon un tel remous que le gouvernement a dû intervenir et modifier certaines lois des CHU, en ordonnant notamment une hausse du salaire des internes. C'est l'un des rares manga à pouvoir se vanter d'une réelle évolution de la société.
