Synopsis
Après Remember, voici la nouvelle œuvre de Benjamin, refusée par son éditeur il y a trois ans, parce que trop déprimante. Au sommaire : adolescence malade, amour, alcool, désespoir et suicide. Une fois encore, ce jeune génie nous entraîne dans un univers sans lumière, celui d'Orange, jeune fille dont il fut lui-même amoureux dans le passé. Histoire vraie ? Fiction ? L'auteur le sait-il lui-même ?... Une histoire poignante, complétée par une galerie d'illustrations, enrichies de commentaires de l'auteur, qui met son âme à nu une fois encore.
Mon avis
Hop, sous la pression des multiples éloges attribués à cet auteur, j'ai décidé de surmonter mon aversion pour le graphisme (en couleurs et assez flou, ce que je n'apprécie pas trop) et de me plonger dans Orange. Passé les premières cases, j'ai tout de suite compris pourquoi Benjamin s'était taillé une telle réputation : le choix de ses perspectives, sa narration, et sa peinture, donnent à ses cases une expressivité hors normes, dont on ressent en un seul regard toute la souffrance et le poids de l'incertitude. Benjamin parvient à transcrire des tonnes d'émotions en peu de place, son oeuvre est un véritable concentré des pires sentiments humains. C'est objectivement la BD la plus expressive que j'aie jamais lue. Et si ses dessins donnent une certaine impression de statique, c'est précisément cet aspect figé qui contribue à emprisonner les sens et leur donner cette lourdeur, non dans le sens de défaut mais dans le sens de poids accablant. Cet auteur est sans conteste très talentueux pour parvenir à exprimer autant par ses dessins.
Mon seul reproche est que je n'ai pas vraiment compris ce qui se passait au milieu, malgré plusieurs relectures. Mais face à tout ce qu'on ressent en lisant, ça reste moindre. Le graphisme reste moyennement mon genre, et à cet aspect flouté j'ai largement préféré les illustrations de fin de volume ainsi que de couverture, bien plus nettes.
Note : 8/10
Auteur : Benjamin (Remember, One Day)
Disponible en français chez Xiao Pan
Après Remember, voici la nouvelle œuvre de Benjamin, refusée par son éditeur il y a trois ans, parce que trop déprimante. Au sommaire : adolescence malade, amour, alcool, désespoir et suicide. Une fois encore, ce jeune génie nous entraîne dans un univers sans lumière, celui d'Orange, jeune fille dont il fut lui-même amoureux dans le passé. Histoire vraie ? Fiction ? L'auteur le sait-il lui-même ?... Une histoire poignante, complétée par une galerie d'illustrations, enrichies de commentaires de l'auteur, qui met son âme à nu une fois encore.
Mon avis
Hop, sous la pression des multiples éloges attribués à cet auteur, j'ai décidé de surmonter mon aversion pour le graphisme (en couleurs et assez flou, ce que je n'apprécie pas trop) et de me plonger dans Orange. Passé les premières cases, j'ai tout de suite compris pourquoi Benjamin s'était taillé une telle réputation : le choix de ses perspectives, sa narration, et sa peinture, donnent à ses cases une expressivité hors normes, dont on ressent en un seul regard toute la souffrance et le poids de l'incertitude. Benjamin parvient à transcrire des tonnes d'émotions en peu de place, son oeuvre est un véritable concentré des pires sentiments humains. C'est objectivement la BD la plus expressive que j'aie jamais lue. Et si ses dessins donnent une certaine impression de statique, c'est précisément cet aspect figé qui contribue à emprisonner les sens et leur donner cette lourdeur, non dans le sens de défaut mais dans le sens de poids accablant. Cet auteur est sans conteste très talentueux pour parvenir à exprimer autant par ses dessins.
Mon seul reproche est que je n'ai pas vraiment compris ce qui se passait au milieu, malgré plusieurs relectures. Mais face à tout ce qu'on ressent en lisant, ça reste moindre. Le graphisme reste moyennement mon genre, et à cet aspect flouté j'ai largement préféré les illustrations de fin de volume ainsi que de couverture, bien plus nettes.
Note : 8/10
Auteur : Benjamin (Remember, One Day)
Disponible en français chez Xiao Pan
